Depuis sa fondation en 2805, Musashi Industrial & Starflight Concern (MISC) s’est imposée comme une référence dans l’aérospatiale, notamment grâce à ses vaisseaux industriels et commerciaux. Concepteur des célèbres Freelancer et de la gamme Hull, la marque est connue pour sa capacité à allier efficacité logistique et ingénierie de pointe. Son partenariat stratégique avec les Xi’an lui a permis d’intégrer des technologies avancées dans ses modèles, confirmant son statut de constructeur visionnaire.
Mais le Fortuna peut-il vraiment s’imposer dans un marché où le Drake Vulture règne déjà en maître ?
En capitalisant sur le châssis du Prospector, MISC ne prend pas de risques inutiles. La structure est éprouvée, compacte et pensée pour les opérations solitaires. Mais là où le Prospector excelle dans le minage, le Fortuna se spécialise dans la récupération de débris, un domaine en pleine expansion.
Sa véritable innovation ? Un système de stockage automatisé. Contrairement aux vaisseaux traditionnels qui demandent au pilote de gérer manuellement ses matériaux, le Fortuna expulse directement les ressources collectées sur des grilles externes. Plus besoin d’arrêter son travail pour ranger ou trier : tout est automatisé, permettant une meilleure continuité des opérations.
Mais cette simplification a un coût.
Si l’automatisation du Fortuna est une avancée, sa puissance brute reste inférieure à celle d’un Drake Vulture. Avec une seule tête de récupération de taille 2, il est nettement plus lent que le Vulture, qui en dispose de deux.
Autre limite notable : la capacité de stockage. Avec seulement 25 SCU, il oblige à des rotations fréquentes entre les sites de récupération et les points de dépôt. Comparé au Vulture, qui peut stocker davantage dans sa soute interne, le Fortuna demande une gestion plus minutieuse des allers-retours.
En résumé, le Fortuna privilégie la fluidité et la facilité d’usage, mais sacrifie la vitesse et le volume.
Le profil idéal du Fortuna est le récupérateur indépendant ou le joueur occasionnel qui veut une expérience plus intuitive et moins contraignante. Grâce à son système automatisé, il permet une approche plus détendue et fluide du métier.
Cependant, ceux qui recherchent une rentabilité maximale, notamment dans les opérations de récupération intensive, pourraient préférer le Vulture, mieux armé pour absorber de gros volumes.
En clair, le Fortuna séduit par sa simplicité, mais pourrait frustrer ceux qui visent une efficacité purement quantitative.
Avec le Fortuna, MISC poursuit sa logique d’innovation en s’attaquant au marché de la récupération. Son approche, centrée sur l’ergonomie et l’automatisation, tranche avec la brutalité efficace du Drake Vulture.
Mais cette stratégie est-elle gagnante ? Si le Fortuna attire par sa facilité d’utilisation, son manque de performance brute pourrait freiner son adoption chez les professionnels du secteur.
Une chose est sûre : MISC ne cesse de repousser les frontières de l’industrie spatiale. Reste à voir si le Fortuna suivra le destin glorieux du Freelancer… ou s’il deviendra une simple curiosité parmi les vaisseaux de récupération.