Mais les dernières révélations ont bouleversé l’opinion publique et redéfini les enjeux sécuritaires : les Slicers n’étaient qu’un écran de fumée. Derrière ces attaques se cachaient en réalité les Frontier Fighters, un groupe paramilitaire qui se présentait jusqu’ici comme un défenseur de Stanton face aux menaces extérieures. Une révélation choc qui plonge le système dans l’incertitude et oblige les autorités à reconsidérer leur approche face à la montée de la violence.
Les Frontier Fighters n’étaient pas de simples opportunistes. Pendant des mois, ils ont cultivé une image de défenseurs du système, prônant une guerre préventive contre Pyro, ce système voisin livré à l’anarchie. Ils accusaient régulièrement Stanton de passivité face aux incursions criminelles venues de Pyro et se positionnaient comme la seule alternative viable face à cette menace grandissante.
Les appels à une intervention militaire dans Pyro se multipliaient, soutenus par une frange de citoyens inquiets des incursions pirates. Les Frontier Fighters bénéficiaient d’un soutien non négligeable dans certains cercles influents, notamment au sein des corporations craignant pour leurs routes commerciales. Le discours était simple : Pyro est une menace existentielle, l’UEE ne fait rien, alors nous devons agir.
Mais derrière cette rhétorique belliqueuse se cachait une vérité bien plus sombre. Les attaques des Slicers, attribuées à des factions de Pyro, étaient en réalité mises en scène par les Frontier Fighters eux-mêmes. L’objectif ? Justifier un conflit ouvert contre Pyro, rallier davantage de citoyens à leur cause et pousser Stanton à une riposte totale.
Le coup de grâce est venu d’une enquête de l’Advocacy, qui a mis au jour des communications internes liant directement les Frontier Fighters aux raids attribués aux Slicers. Des preuves accablantes montrent que le groupe paramilitaire planifiait depuis le début une montée en escalade du conflit afin d’obtenir une justification pour une offensive massive contre Pyro.
La réaction des autorités ne s’est pas fait attendre. L’Advocacy a officiellement désigné les Frontier Fighters comme un groupe terroriste, appelant à leur démantèlement immédiat. Les forces de sécurité de Stanton sont désormais en état d’alerte maximale, traquant les membres du groupe encore en activité.
Cette révélation a également semé la confusion parmi les citoyens qui soutenaient jusque-là les Frontier Fighters. Ceux qui voyaient en eux une force de protection face aux criminels de Pyro doivent désormais accepter une vérité amère : ils ont été manipulés.
Dans les hautes sphères politiques, cette affaire pose un sérieux problème. Certains élus et corporations avaient ouvertement affiché leur sympathie pour le groupe paramilitaire, estimant qu’ils palliaient les failles d’un Empire jugé trop passif. Des enquêtes sont désormais en cours pour déterminer si des acteurs influents ont indirectement favorisé leurs activités.
Quant à Pyro, le système reste une poudrière. Si la menace des Frontier Fighters est désormais mieux comprise, le chaos qui règne dans ce territoire inhospitalier demeure un problème non résolu. L’UEE interviendra-t-elle pour stabiliser la région, ou laissera-t-elle Pyro à son sort, au risque de voir de nouveaux groupes criminels émerger ?
En attendant, Stanton doit faire face aux conséquences de cette révélation. L’ennemi n’était pas à l’extérieur. Il était déjà infiltré dans le système. Et l’onde de choc de cette trahison risque de se faire sentir encore longtemps.