June 16, 2950

Aux portes des urnes - Part 1

Durant cette période électorale et après être revenu sur les différents points de celle-ci: déroulement, enjeux, surprises.

Il est important de revenir sur les programmes des différents candidats de façon détaillée afin de vous permettre de faire votre choix en tant que citoyen ou d’être mieux informé pour ceux qui n’ont pas la possibilité de voter. Nous espérons que cet article vous permettra d'y voir plus clair lors de l'élection en octobre.

Nous vous proposerons alors de scinder en deux notre article, la seconde partie précèdera alors de quelques jours le troisième tour des élections lors de notre prochaine édition. Évidemment chaque candidat a lancé sa campagne à son rythme et aujourd’hui nous reviendront sur les programmes qui ont eu le temps d'être le mieux détaillé et complet en premier. C’est pour cela que nous nous concentrerons sur le programme des deux candidats Universalistes: Titus Costigan et Illyana Shariad ainsi que celui du candidat Centraliste Paul Lesalle.

Querelle Universaliste

La bataille entre les deux candidats universalistes s’intensifie alors que le scrutin, s’approche et malgré des discours qui se veulent neutres entre eux. Les tensions se font bien ressentir, Illyana Sharad a d’ailleurs rappelé le soutient que lui accordait le parti et a eu à se défendre vis-à-vis de la distance prise avec l’Imperator. Titus Costigan a d’ailleurs tenu à défendre son père sur la position compliquée qu’il a pu avoir à cause de sa candidature. En tout cas, les deux candidats défendent la position d'impartialité vis-à-vis de la position compliquée de Kelos Kostigan.

Mais la querelle au sein du parti, qui aurait dû ravir les adversaires politiques lors de cette campagne a fini par agacer ceux-ci. Paul Lesalle a d’ailleurs insisté pour que les débats se concentrent davantage sur le fond des programmes plutôt que sur cette affaire qui, au cours des mois a fait la une de la majorité des médias. En effet même si ces faits évoquent une fracture importante entre les deux camps, la médiatisation de l'affaire depuis des mois tend à augmenter la visibilité des deux candidats au détriment de ceux des autres partis et de la candidate indépendante.

Malgré la même attache au parti, ces deux candidats ont deux programmes bien distinct et des idées divergentes afin de transformer l'UEE durant leur prochaine mandature si ils sont élus.

Les idées de Titus Costigan

Voici la citation qui résume parfaitement les idées mises en avant par le candidat: « Je crois fermement que le secteur privé et les particuliers sont souvent meilleurs pour aider directement les gens que le gouvernement ». En effet, selon lui l’empire est beaucoup trop présent sur de nombreux secteurs et n’est pas efficace face aux situations qu’il fait face. Prenant exemple sur la militia mobilisation initiative (MMI) lancé par son père, il explique que lorsque l’empire laisse le secteur privé se mettre en place et répondre aux besoins de la population, les effets et les rendements sont nettement supérieurs. En effet selon lui le secteur privé peut réussir la ou le secteur public à de grandes difficultés: la défense en est un et il espère pouvoir durant son mandat étendre cette mesure pour sauver de nombreuses vies. Et tout ceci en faisant de nombreuses économies pour l’Empire et permettant de se concentrer sur des points plus essentiels.

Dans les 100 premiers jours de son mandat il se met donc en quête de repenser la bureaucratie et les dépenses de l’état afin de maximiser les rendements. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que le fils de l’imperator actuel propose ces idées, venant lui même du secteur privée. Mettant d’ailleurs en avant son implication au sein de sa fondation Better Together dans laquelle il a permit à des gens d’avoir accès à de l’éducation, des repas, des formations pour des milliers de personnes. Quant aux critiques sur le fait qu’il n’ait aucunes expériences au sein de l’Empire, Titus répond en prenant l’exemple encore une fois de son père que rien ne peut préparer à ce poste, même un poste de sénateur. En ce sens qu’il provienne du secteur public ou privé n’a aucune différence puisque le poste d’Imperator laisse la personne en place forcément au pied du mur.

Le secteur privée et la non intervention de l'état sont pour lui très importante et il en fait un cheval de bataille contre les autres candidats. Mettant en avant ces idées de libéralisation bien plus en avant que son adversaire universaliste.

Ilyana Sharrad, candidate officielle du camp universaliste

Le favori du parti et actuel Haut secrétaire à mis en avant durant sa campagne les problèmes marquants de manques d’infrastructures. Le projet nommé « Jump Star » aurait alors pour but de répondre à ce manque. En ce sens, le candidat validerait les projets qui seraient bénéfiques pour les résidents des systèmes. De nombreuses critiques se sont levé sur le financement d’un tel projet mais également sur l’attribution de ces fonds en craignant que ceci ne crée une guerre entre les systèmes pour bénéficier de ces investissements. Le candidat assure alors qu’il n’a pas fixé de plafond pour le budget de ce programme, expliquant alors qu’il préférait se concentrer sur la rentabilité et le potentiel retour sur investissement des projets plutôt que le coût global de ceux-ci. Le coût du projet sera tout de même pris en considération mais ne sera pas le pilulier central de la décision. Ce projet sera selon le candidat l’occasion de créer des emplois et d’améliorer la vie des résidents environnants, et les capitaux injectés feront également tourner les entreprises locales donnant alors un coup de pouce à l’économie des systèmes.

Afin de financer ce projet, Ilyana compte réévaluer le développement du Synthémonde. En effet même si ce projet utopique a fédéré l’Empire, le rêve initiale a selon lui échappé à l’Humanité et ce gel des dépenses même sur une courte période devraient permettre de livrer un capital considérable afin de l’investir ailleurs. Cela permettra donc de fixer de nouveaux horizons et des objectifs réalisables pour le futur du Synthémonde.

Mais ce projet « Jump star » n’est qu’une partie de la vision du candidat, puisque l’une des mesures proposées serait l’initiative « engagement actif ». Ce programme exigerait alors essentiellement que quiconque, qu'il soit citoyen ou civil participe activement à un programme de fonction publique tout en profitant de certains programmes de prestations. Les gains de ce programme permettraient de renforcer le filet de sécurité sociale et promouvoir la participation globale avec l'Empire.

PAUL LESALLE

Le candidat Centraliste Paul Lesalle met lui en avant à l’inverse de Titus Costigan ses atouts passés au sein de la sphère publique mais également de la sphère privée. Sénateur pendant deux mandats consécutifs pour la planète Goss. Il a avant cela fondé un conglomérat de transport que Covalex a fini par racheter pour une somme assez importante. Selon lui, son expérience est une des qualités importante, mettant en avant son implication dans les deux secteurs et ses réussites passes. Il répond d’ailleurs aux allégations de la candidate indépendante Addison le qualifiant d’ « ancien législateur » expliquant alors que selon lui ce terme faisait écho à ses expériences passées et par le fait alors que cela signifiait son intérêt pour les détails et son expérience qui selon lui manques a ses concurrents.

Ses idées principales ne sont pas nouvelles et il reprend la ligne tenu par la partie. Il promet de réduire alors les imports, particulièrement sur les moyennes et petites entreprises. En effet, selon Paul LeSalle ainsi que le Parti centraliste, les entrepreneurs indépendants sont excrément importants au sein de l’Empire. Selon lui les conglomérats et grosses corporations ont cette leur place, mais le monopole qu’ils créent ainsi que leurs solutions uniques ne permettent pas de répondre à la diversité des demandes et des différents besoins.

Une des mesures également importantes du programme proposé par le candidat est l’initiative « Safe and Secure ». Ce projet reporterait sur trois grands piliers: l'autonomisation, l'engagement et le remboursement. Le pilier du remboursement serait donc axé sur une législation éliminant les peines d'emprisonnement pour tous les cas sauf les plus violents. Au lieu de cela, les personnes reconnues coupables seraient tenues de rembourser la société en crédit provenant des salaires, et non du temps purgé. De ce fait, la grande partie des fonds que le gouvernement consacre à l'incarcération serait redirigée vers des programmes d'emploi qui jumelleraient les délinquants aux entreprises qui ont besoin d'employés.